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Les abus de pouvoir dans les parrainages politiques en Afrique : L\’aventure des tricheurs, une exclusivité du professeur Tomety

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Les abus de pouvoir dans les parrainages politiques en Afrique : l\’aventure des tricheurs

La classe politique africaine est dans sa majorité une catastrophe sociale. Elle n\’a rien de politique si ce n\’est qu\’un groupe de personnes bien organisé autour de quelques financeurs pour noyauter l\’Administration et les Institutions publiques en les privatisant subtilement à leurs profits pour des intérêts égoïstes avec une chaîne de comploteurs rapaces qui adorent plus l\’argent-roi devenu leur maître. Alors ils sont insoumis aux lois de leurs pays mais très soumis au pouvoir de l\’argent.

Comment un parti politique qui n\’anime pas la vie politique peut-il parrainer un candidat à une élection présidentielle ? C\’est une démarche des arnaqueurs impudiques. On nous dira alors que c\’est la loi et force doit rester à loi. Nous avons compris la supercherie.

Une réforme du système partisan et électoral qui a tout d\’un chiffon sale, puant et jetable dont il faut circonscrire vite le champ de contamination pour éviter qu\’elle ne devienne aussi une pandémie sans vaccin et sans traitement.

On a tous vu les parrains et les présidentiables qui sont parrainés. Où certains candidats ont pu trouver les 50 000 000 fcfa pour verser l\’irréaliste caution ? Que sont devenus les différents duos après les élections ? Paraît-il aussi qu\’il y a un chef de file de l\’opposition. Ce chef file de l\’opposition dirige quelle opposition composée de quels partis ? Nous avons poussé trop loin le non-sens dans ces réformes opportunistes. Le chemin est déblayé et avons-nous la prime au vivre-ensemble? NON!

En regardant toutes ces réalités à travers nos sottises, je donne raison à René DUMONT dans son ouvrage de sociologie politique publié en 1963 qui reste toujours d\’actualité : \ »L\’Afrique noire est mal partie\ ».

Oui, l\’Afrique noire est effectivement mal partie parce que les élites politiques africaines sont trop friandes d\’argent facile et du luxe insolent.

Bien évidemment cette élite est issue de milieu d\’indigence parfaite. Et vite s\’enrichir pour paraître d\’une classe supérieure est devenue une obsession morbide et son complexe aveuglant. Dans ces conditions minables, à quoi peut bien servir le parrainage?

N\’est pas parrain qui le veut mais qui le peut par sa sincérité et non par le clientélisme?

La constance dans la lucidité et la prudence fait le vrai réformateur pédagogue et permet de résister face à l\’immoralité dans les jeux d\’acteurs, l\’imprudence de la précipitation et les devoirs bâclés inducteurs de tensions politiques et sociales.

On ne complote pas contre la vertu en faisant l\’apologie des vices cachés volontairement.

On ne complote pas contre Dieu en courtisant le diable pour obtenir la clé du paradis, il n\’a que celle de l\’enfer.

La sincérité envers soi-même est le point de départ de toute relation saine avec les autres. Ce qui n\’est pas sain a beau être enjolivé, il ne dégagera pas la fumée blanche car il ne sera jamais une belle oeuvre.

A tous les Africains victimes de l\’injustice, de l\’impertinence et de l\’insouciance des reformes publiques fantaisistes qui leur sont imposées par les terrorismes d\’État, il faut apprendre à être des insoumis légaux en disant stop à tous les abus de pouvoir et d\’autorité.

Aucune cohésion nationale et aucune intelligence collective ne se construisent nulle part au monde en fondant une chaîne décisionnelle de l\’État sur l\’éloge de la peur et la célébration de la misère des peuples avec des comploteurs éthiquement disqualifiés.

Il faut dénoncer les chaînes décisionnelles qui empêchent la réflexion et la production en propageant le culte de la violence.

L\’État doit cesser d\’être en Afrique un passe-droit pour certains et un souffre-douleur pour la majorité des Africains.

Un parrainage qui n\’est pas guidé par l\’intérêt général est une farce institutionnelle, une réforme boiteuse qui a besoin de béquilles pour marcher.

Professeur Simon-Narcisse TOMETY

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