20 octobre 2011-20 octobre 2021, cela fait exactement 10 ans que le guide lybien fut lâchement assassiné par ses rebelles opposants avec l\’accord et l\’appui des occidentaux. Si l\’intention du printemps arabe était de faire chuter les régimes de la Tunisie et de L\’Égypte, l\’enjeu par contre était de planifier et assassiner Mohamar Khadafi en l\’humiliant et en le ridiculisant à la face du monde.
Qu\’avait-il fait pour mériter une telle triste fin?
Longtemps resté au pouvoir (41 ans), le guide lybien était devenu trop influent et trop fort jusqu\’à bouleverser et menacer les intérêts des puissances occidentales en Afrique. Il avait bâti une lybie prospère avant de se projeter sur l\’aide vers d\’autres pays. Il avait financé une partie de la campagne de Nicolas Sarkozy, empêchait l\’immigration des africains vers l\’Europe, empêchait également la montée de l\’extrémisme violent ( le terrorisme), puis s\’apprêtait à lance une banque africaine au Cameroun.
10 ans après son assassinat, les faits donnent raison au guide lybien qui pourtant prenait la peine d\’éveiller les consciences des peuples et des dirigeants africains sur la nécessité d\’une vrai union africaine des nations et des peuples. Et les premiers à payer ce prix, ce sont les lybiens eux-mêmes. Les lybiens côtoient l\’insécurité depuis 10 ans, un pays fragmenté par des clivages des groupes tribaux, un pays qui a renié son développement pour emprunter le chemin du terrorisme. Et certains pays africains voient leurs nombreux projets financés par la lybie s\’arrêter.
Les africains doivent savoir une chose, \ » les occidentaux ne viendront pas développer l\’Afrique pour les africains\ » disait le guide lybien.
Alain Kolawolé ALAFAÏ