De l\’université des diplômes à l\’université des métiers : maintenant où jamais
Il faut casser ce modèle du mythe des diplômes et repenser l\’université d\’aujourd\’hui et de demain où sera restaurée la combinaison des vertus des neurones et des mains. Nous devons finir avec les universités des blablablas et en expertise des métiers de la BOUCHE comme l\’arachide de bouche à ne pas confondre avec l\’arachide d\’huilerie.
L\’université de formation des fonctionnaires, c\’est fini à jamais en Afrique messieurs les enseignants-chercheurs carriéristes. Moins de commis pour ces administrations néocoloniales qui ne sont rien d\’autres que nous-mêmes avec nos mentalités féodales faites de méchanceté. Beaucoup d\’universitaires n\’ont pas un esprit évolué malgré leurs grades et rangs académiques. J\’ai de nombreux témoignages d\’étudiants et d\’enseignants de nombreux pays. C\’est triste et honteux.
La politisation des universitaires a introduit une forte de mauvaise conduite dans relations humaines. Ce qu\’on ne parvient pas à obtenir en sciences, on l\’acquiert par le biais des magouilles politiciennes. Et des enseignants chercheurs qui s\’obligent à courtiser des politiciens banabana pour se frayer une voie faussement de réussite sociale. Que dira Alaln Girard en lisant ce témoignage.
Nos universités ont poussé trop loin le mythe des diplômes. Il faut être un con pour croire qu\’on soutient une thèse de doctorat pour que les autres vous appellent docteur. J\’ai honte de voir tous ces titres enfantins que nous alignons pour exister dans le regard des autres. Ces titres ne flashent que les absurdes. Qu\’est-ce que tu maîtrises comme métier et qu\’est-ce que tu produis et faisant ta marque que l\’histoire retiendra?
C\’est ça qui compte et non l\’université des carriéristes chasseurs de grades du CAMES. Le CAMES apporte quelles réponses à la qualité des enseignants, des enseignements et aux problèmes du délabrement de l\’enseignement supérieur avec une jeunesse formée pour les rues et à la charge des parents encore à 40 ans. Qui a même encore besoin de ce CAMES de parrainage politicien. Nous voulons d\’un CAMES de développement et non d\’un CAMES de distribution de grades inutiles. Oui, j\’accuse en tant que citoyen panafricain mécontent des sottises académiques non productives.
L\’université doit devenir un univers de foisonnement de l\’esprit coopératif d\’entreprises dans tous les domaines.
Il faut ouvrir les portes de l\’université à des praticiens pour venir non plus enseigner mais partager leurs talents pour faire émerger des génies en herbe.
Je crois fortement aux universités qui feront leur mutation en formation des débrouillards, des techniciens et des ingénieurs et non celles qui s\’égarent avec des titres académiques qui n\’impressionnent plus personne.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY