Cotonou, la capitale économique du Bénin a abrité du 16-18 juin 2021, la 12ème assemblée générale ordinaire du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (Rafpro).
Crée en septembre 2006 à Cotonou, avec l\’appui du Bureau international du travail (Bit), le Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (Rafpro) est un cadre de concertation périodique entre les membres en vue d\’échanger les expériences. C\’est donc un creuset de réflexion et de partage de connaissances et de bonnes pratiques dans le domaine de la formation professionnelle. Le réseau est né de la volonté de chaque institution et fonds dédié au financement de la formation professionnelle pour répondre aux défis des besoins, non seulement en main-d\’œuvre qualifiée, mais aussi de la nécessité de concevoir et de mettre en œuvre des dispositifs et parcours de formation favorisant au maximum la qualification et l\’insertion professionnelle. Alors, les institutions et fonds ont pour objectif d\’accroître la compétitivité et la productivité des entreprises à travers des formations professionnelles et opérant selon divers modes de financement.
Pour Léonide BARRY-BATIESTI, secrétaire général du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (Rafpro) et secrétaire général du Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp), nous avons eu l\’occasion de développer un nombre de pratiques ensemble. Nous avons des assemblées générales régulières et au cours desquelles, nous débattons d\’une thématique particulière. La thématique qui a été abordée lors de cette 12ème assemblée générale concerne principalement les difficultés rencontrées par l\’ensemble du réseau, face à la crise sanitaire du Covid-19. Nous avons décidé donc identifié au niveau des différents fonds, des pratiques et habitudes que les fonds ont dépensé qui peuvent être partagées. Cela s\’est fait aussi au niveau de la plateforme de service, qui est un dispositif d\’insertion des jeunes en territoire. Ce dispositif a été expérimenté au Tchad. Vous voyez que, c\’est autant de pratiques et dispositifs qui ont fait l\’objet de partage et qui sont aujourd\’hui valorisés au niveau du Rafpro, a-t-il affirmé.
Notre vision sont entre autres, d\’accompagner l\’élargissement du marché commun et l\’intégration sous-régional. Et faire en sorte que d\’un pays à un autre, nous ayons les mêmes référentiels de formation et des métiers communs. Le Rafpro a vocation de rechercher de nouveaux membres. Et c\’est dans cette optique que le Madagascar va bientôt nous rejoindre. En élargissant les membres des fonds, nous voulons avoir une assiette plus large et une action plus importante au niveau de l\’Afrique et au-delà, a-t-il ajouté.
Alain Kolawolé ALAFAI
