Les membres de la conférence des présidents de l\’assemblée nationale et les membres du réseau population et développement du parlement étaient à la concertation de haut niveau sur le travail domestique non rémunéré (Tdnr) avec le membres de National Transfer accounts (Nta) et le Consortium régional pour la recherche en économie générationnelle (Creg). C\’était ce jeudi 1er février 2024, à Azalaï hôtel de la plage, sis à Cotonou.
Le concept de travail domestique non rémunéré étant une thématique non élucidé par bon nombre des populations, \ »nous attendons des experts un point de la situation, sur les dernières avancées scientifiques et méthodologie sur la question populations et développement\ », a souligné Sofiath Shanou, présidente deu réseau population et développement, lors de son discours d\’ouverture. Effectivement, cette session sur le plan technique est importante pour comprendre la thématique de Travail domestique non rémunéré (Tdnr) pour tisser une meilleure collaboration entre les parlementaires et les partenaires techniques et financiers.
Cette rencontre vise entre autres à, \ »présenter les derniers résultats aux parlementaires, les dernières avancées sur la question de l\’emploi domestique non rémunéré précisément le lien avec la dividende démographique par rapport aux ratifications qui ont été faites en 2017 par le gouvernement du Bénin à Addis-Abeba\ », a décliné Latif DRAMANI, président-Coordonnateur, représentant Afrique du réseau Nta. En effet, cette initiative a commencé, il y\’a 03 ans, avec le projet Country women work qui travaille en Afrique et sur d\’autres continents pour essayer de prendre en compte le travail domestique non rémunéré des femmes dans la dividende démographique. Il s\’agit tout simplement, \ »de mieux prendre en compte les résultats présentés, afin de mieux anticiper sur les mutations sociales qui sont actuellement en cours au niveau mondial.\ », a-t-il ajouté.
Il convient de retenir qu\’au Bénin, le potentiel existe pour la capture de la dividende démographique et le Bénin a fait un bond énorme dans ce domaine. Cependant, les femmes travaillent beaucoup plus, et elles contribuent au PIB. Aussi, le fait qu\’elles sont dans la reproduction sociale, elles portent les enfants, d\’ou la problématique sur l\’autonomisation économique des femmes sur le destin partagé qui est en quelque sorte le futur de chaque pays.
Après les décideurs aux sein des différents ministères, cette rencontre de haut niveau se poursuit avec les acteurs de la société civile.
Alain Kolawolé ALAFAÏ