Pas de meilleur allié d’un régime politique et son chef en dehors du peuple souverain.
Aucune puissance étrangère ne peut garantir à un chef d’Etat africain une protection aseptisée si ce n’est pour ses propres intérêts et tout chef d’Etat africain a une date de péremption pour ses donneurs d’ordres étrangers. Ils ont un temps pour vous gaver d’éloges avec des notes flatteuses, mais après s’ensuit la rançon de la trahison.
Votre propre peuple peut spontanément se transformer en bouclier humain pour vous défendre, à la seule condition que le chef de l’Etat soit porté par ce peuple dans son cœur et sa conscience d’où l’importance du sacrifice proportionnel et de la transparence dans le système de gouvernance judiciaire, politique, administrative, économique, financière et géopolitique.
Si un chef d’Etat est porté par une puissance étrangère c’est un piège et ne le fait que pour les intérêts d’un pouvoir d’un pays dominateur.
Chacun doit tirer des leçons d’histoire des cas de Mobutu, de Bongo, Compaoré. Chaque parti politique doit intégrer dans ses offres éducatives à la citoyenneté des études de cas sur loi du Monter, Briller, Descendre de ces anciens chefs d’Etat. Le piédestal est pour un temps.
Quand on est amnésique sur l’histoire du voisin, cette histoire finit par se réaliser avec soi-même.
Que vos meilleurs conseillers soient votre peuple et l’opinion publique de votre pays au lieu de persécuter ceux qui ne vous flattent pas dans le sens du peuple.
Quand votre peuple vous aiment, c’est une bénédiction et vous êtes sauvé. Quand il commence par s’éloigner de vous, s’amorce votre vulnérabilité et vous devenez fragile.
Les faux amis que vous prenez pour des puissances protectrices seront les mêmes qui vous abandonneront à vos tristes sorts quand ils ont extrait les dernières gouttes de jus que vous représentez pour eux. Vous n’êtes qu’une orange jetable. Tel, ils vous perçoivent et vous représentent.
Pour éviter cette fin déshonorant, il faut être l’homme de son peuple.
Simon-Narcisse TOMETY