Il était une fois Thérèse WAOUNWA, la Femme des femmes
Une vraie grande dame à cœur vaillant, pétrie d’un sens d’honneur remarquable. Très simple, courageuse et indomptable, ferme dans ses principes de lutte. En l’observant, j’ai fini par épouser certaines valeurs de gauche humaniste. Un samedi soir, elle a accepté de participer à une émission sur radio Univers au titre des actions éducatives de la nouvelle conscience pour partager sa vie militante avec la jeunesse. Je salue la spontanéité avec laquelle, elle s’est acquittée de cette sollicitation sans un copec.
Je garde d’elle le souvenir d’une femme sans orgueil et toujours debout quand il faut servir une cause juste.
Son genre humain est rare à trouver de plus en plus. Femme désintéressée toujours en lutte aux côtés des opprimés et des pauvres.
Elle a forgé sa conscience empathique non pas dans le culte de la jouissance des honneurs mais à l’épreuve de la douleur des luttes civiques.
Une vie militante et d’engagement accomplie; l’hommage que le PCB lui rend pour saluer l’intrépidité d’une amazone vivante est bien mérité. Une telle femme, il en fallait juste une dizaine dans un parlement béninois pour refaçonner la relation à la souffrance des pauvres de nos députés.
Elle est un modèle de femme politique que je recommande dans un Bénin des tendances inversées.
De la révolution à aujourd’hui, elle est restée une femme constante dans ses convictions. C’est un exploit, et son parcours mérite d’être enseigné.
Merci madame Thérèse WAOUNWA. Vous êtes une lumière.
Simon-Narcisse TOMETY