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Fêtes de fin d’année: « Existe-t-il vraiment une nouvelle année pour une nouvelle vie? », exclusivité du prof Tomety

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Existe-t-il vraiment une nouvelle année pour une nouvelle vie?

Que chacun soit le magicien de son espoir et le relais de l’espérance par laquelle Dieu nous fait rêver individuellement et collectivement pour le bien commun.

On échange des vœux tous les 365 ou 366 jours, mais ces vœux sont si mécaniques que parfois, ils suscitent beaucoup de questions sans réponses. Un idéaliste nous disait que sa fin d’année est la fin du mois de mars de chaque année. A notre tour, nous répondons ceci : une nouvelle année c’est le souffle de vie que Dieu loue à chacun à son réveil matinal de chaque jour.

Nous restons néanmoins conscients que les hommes ont besoin d’un liant pour renouveler leur destin commun. Le problème c’est que nous demandons beaucoup au Père céleste et pas assez à nous-mêmes, les humains.

Parfois, Dieu a besoin d’être soulagé, et chaque acte de bienveillance dans le désintéressement lui suffit. Que faire alors ?

Celui qui n’a pas appris à se poser des questions existentielles ne peut pas trouver de réponses adaptées à ses problèmes.

  • Ceux qui manquent de tout et risquent leurs vies au quotidien, c’est quoi une fin d’année et une nouvelle année pour ceux-là?
  • Peut-on être résilient à partir d’un bol de riz offert à l’occasion d’une année dite nouvelle?
  • Quelle est la ligne de démarcation entre une année passée et une année nouvelle pour un pauvre ?
  • Qu’est-ce qui différencie la prière du riche de la prière du pauvre?
  • Pendant que le pauvre prie pour le pain quotidien au cours de la nouvelle année, le riche prie pour qu’il y ait toujours des opportunités d’exploitation des pauvres.

L’intégrité est le plus grand marché de la probité où les produits avariés sont triés et jetés pour ne pas contaminer les produits sains. Préservez votre conscience empathique.

Si tu souris à la vie, la Nature ne sera jamais ingrate à ton égard. Ta récompense sera au moins l’épanouissement de tes rêves dans la sobriété.

Ne livre pas une course sans fin à la gloire mais vis chaque instant comme un moment de grâce.

Si en échange de ta liberté, tu dois faire le marché des compromissions, frappe à la porte de l’éthique qui t’évitera les pièges de ta souillure afin que tu restes digne parmi les indignes.

Vis ta solitude dans la solidarité mais ne cède à aucun chantage pour plaire aux charmeurs.

Fais de ton audace, un puits intarissable de realisation de tes rêves en restant fidèle à tes convictions, et face aux obstacles, essaye dix fois de suite avant d’abandonner.

Apprends de toi-même d’abord avant d’aller à l’école des autres et sois l’architecte de ta propre vie, le frayeur de ton chemin en oubliant pas de poser tes feux de signalisation. L’excès de vitesse est interdit dans ta course et vas à ton rythme avec discipline.

Tu n’a pas besoin de devenir un moine avant de méditer, c’est la principale voie sur laquelle tu entends ta propre voix et celle de Celui qui n’abandonne jamais le pécheur à bon cœur.

  • Il n’y a pas de nouvelle année pour les miséreux.

Nous devons nous battre pour une meilleure répartition des richesses entre riches et pauvres en élargissant la masse de la classe moyenne dont le dos de solidarité est assez large pour porter de nombreux pauvres.

Que chacun rende possible la justice sociale dans son mode de vie et tourne le dos à tous les gaspillages pour plus de solidarité. L’amour pour le prochain est le seul vrai chemin qui reste à emprunter et personne n’aime jamais assez.

  • Que personne ne criminalise le pardon; c’est notre dernier recours pour purifier nos états d’âme avant le grand voyage.

C’est mon engagement pour le reste de mon parcours.

Simon-Narcisse TOMETY

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