Une stabilité gouvernementale problématique au Bénin : de la normo-communication au monopole de la propagande politique outrancière
Le régime de la rupture et du nouveau départ pour un Bénin révèlé en mai 2026 est celui dont les Béninoises et les Béninois ne connaissent pas les noms des membres du gouvernement. Et pourtant, c’est le régime qui ne fait que très rarement de remaniements techniques avec à peine 15 ministres éjectés du gouvernement dont un démissionnaire en 08 ans. Comment peut-on expliquer ce paradoxe social avec cette perte de mémoire collective des Béninois face aux noms et visages de leurs gouvernants? Ça peut paraître anodin pour certains, mais cette situation interpelle et sérieusement.
La reddition itinérante de comptes aux populations initiée par le gouvernement et la mouvance présidentielle aura produit quelles valeurs ajoutées et quels impacts en définitive? Qui ose douter de ce constat peut commanditer un sondage par commune et sans tricherie sur les résultats. La manière de gouverner détermine la nature des relations entre le peuple et ses dirigeants. Plus un peuple est brutalisé, moins il s’intéresse à l’équipe gouvernementale.
Ce qui peut déranger l’esprit fait toujours mal, et mal nommer les choses c’est ajouter aux malheurs du monde disait Albert Camus.
En toute chose, il faut toujours se poser les bonnes questions et emprunter le chemin du doute méthodique, car la certitude absolue en toute chose est un chemin de l’égarement. Malheureusement, beaucoup ont perdu la boussole et l’horloge déjà.
J’ai dit ma part de vérité pour me soulager. Je n’ai aucun pacte social avec l’hypocrisie et le mensonge. Je ne cherche pas à plaire mais à partager une façon de lire la réalité.
Simon-Narcisse TOMETY