𝐃é𝐜𝐫𝐲𝐩𝐭𝐚𝐠𝐞 : 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐮𝐧 𝐛𝐨𝐧 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐞𝐧 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ? (𝟏𝐞𝐫𝐞 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞)
Que vous soyiez responsable, ou étudiant, commerçant, ou chômeur, chef d’entreprise ou cadre évoluant à un échelon inférieur, nous avons tous besoin d’un bon mental. Le mental est un recours impératif pour notre pérégrination existentielle.
Mécanique subtile mêlant le corps et l’esprit, le « bon mental » est un jeu d’équilibre entre lâcher-prise et discipline. Rassurez-vous, cet atout s’acquiert et se forge.
Le Tennisman Roger Federer, (mon GOAT) illustre parfaitement ce qu’est un « bon mental ». Lorsqu’il a décidé, à l’adolescence, de se classer parmi les plus grands, il a démarré par une action simple : ranger sa chambre. Ainsi, la simplicité et la discipline émergent-elles comme les maîtres-mots d’un fonctionnement qui évoque l’enthousiasme, la volonté, la spontanéité, voire la pugnacité qui l’ont entraîné jusqu’au sommet des sommets en accouchant de la lucidité et d’une capacité de résilience à toute épreuve.
Au demeurant, j’aurais aimé vous proposer une définition. Mais trouver une signification précise du « mental » relève de la gageure ; les sciences « dures » en ignorent souvent le concept. Néanmoins, nous pouvons en préciser les contours.
𝐔𝐧 𝐅𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐂é𝐫é𝐛𝐫𝐚𝐥 𝐅𝐥𝐮𝐢𝐝𝐞
Ce qu’il faut retenir, c’est que le mental ne se définit pas par une personnalité ni par uniquement des qualités spécifiques, mais par une fluidité de l’esprit. Une façon de fonctionner dans laquelle nous sommes à l’aise. Adrian Dutertre, coach diplômé en psychologie et en préparation mentale de sportifs de haut niveau, a depuis longtemps constaté les liens entre efficacité, routine et envie.
Néanmoins, l’aspect sur lequel travaillent les neurosciences n’est pas l’envie, mais la motivation. Nous ne pouvons pas établir de distinctions psychologiques fines entre l’envie d’une part de gâteau et l’envie d’aller travailler, car elles activent la même zone cérébrale. En revanche, il est tout à fait possible d’observer comment le cerveau évalue le rapport coûts/bénéfices de manière générale.
Ainsi, le cortex orbitofrontal qui est une région du cerveau située dans la partie inférieure des lobes frontaux, juste au-dessus des orbites oculaires (d’où son nom « orbitofrontal ») et qui joue un rôle crucial dans plusieurs fonctions cognitives et comportementales, évalue le degré de plaisir attendu (par exemple, le matin avant d’aller travailler). Tandis que le cortex insulaire qui est également une région du cerveau, mais située profondément à l’intérieur des sillons latéraux, entre les lobes temporaux et frontaux, anticipe la pénibilité. De l’interaction entre ces deux données, découle notre état d’esprit et notre comportement, oscillant entre enthousiasme et stratégies d’évitement. Notre tête a également tendance à prendre des habitudes au regard de ces informations.
𝐃𝐞𝐬 𝐑é𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐑𝐚𝐩𝐢𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐄𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐂𝐚𝐬 𝐝’𝐈𝐦𝐩𝐫é𝐯𝐮
Les perturbations de routine, les crises et le stress influent sur la fluidité de notre fonctionnement. Face à une situation nouvelle ou problématique, de nouvelles zones cérébrales s’activent : il s’agit des régions préfrontales latérales, responsables de la concentration et de l’effort. Cependant, ces régions ne sont pas efficientes indéfiniment ; elles se fatiguent. Lorsque le contrôle faiblit, l’individu risque d’opérer des choix plus impulsifs, gratifiants uniquement à court terme. Même une personne lucide peut prendre des décisions irrationnelles, comme effectuer des achats compulsifs en ligne après une longue journée de travail. Un égarement qu’elle regrettera dès le lendemain.
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐑𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐅𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐎𝐩𝐭𝐢𝐦𝐚𝐥 ?
Pour retrouver un fonctionnement optimal lorsque vous êtes déstabilisé, inspirez-vous des sportifs de haut niveau : découvrez votre propre « discours intérieur ».
Ce dernier représente cette petite voix qui peut vous plonger dans le doute ou la rumination lorsque vos pensées prennent trop de place. Notez bien que le cerveau réagit de la même manière à un problème réel qu’à une inquiétude imaginaire. C’est-à-dire que la simple illusion d’être face à face avec un lion suffit à déclencher la même réaction chimique que si nous étions en présence d’une réalité.
Il est essentiel d’apprendre à identifier et distinguer ces moments pour se concentrer sur ce que l’on peut réellement accomplir “ici et maintenant”. Pendant les mauvaises passes faites de pensées négatives et angoissantes, une astuce simple et efficace consiste à vous dire, fermement et avec autorité : « Ta gueule ! » ou “Tais-toi ! ”. Prenez le contrôle !
Cette technique de refoulement basé sur le rejet du négatif est confirmée sur le plan théologique par Jésus, le Grand Maître de Nazareth, dont la perspicacité est une école intemporelle. Les Écritures nous enseignent que les idées noires nous sont suggérées par l’ennemi (le diable), qui, pour y parvenir, se sert de nos propres pensées, celles de nos proches ou de toute information/circonstance à laquelle nous sommes exposés.
C’est ainsi que lorsque Jésus fut tenté par l’entremise même de son disciple Pierre qui – en toute bonne foi humaine – cherchait à le dissuader d’accomplir sa destinée, Jésus s’exclama avec véhémence : “Arrière de moi Satan !“ Jésus reconnaissait ainsi la source des tentations et nous l’indexa afin que nul n’en ignore. L’évangéliste Saint Matthieu nous le rapporta en ces termes : “Mais Jésus se retourna et dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute; car tu ne penses pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes.” (Matthieu 16:23)
💎Comment acquérir un mental d’acier ? (💡Lire la suite, illustrée par mon expérience personnelle, bientôt sur nos canaux) 💕🥰
