Inspiration Du Dimanche
𝐕𝐨𝐢𝐜𝐢 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐞𝐧𝐧𝐞𝐦𝐢 𝐭𝐞 𝐧𝐮𝐢𝐭 à 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐭𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐨𝐮𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐡𝐨𝐫𝐬 𝐝’é𝐭𝐚𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐮𝐢𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞.
Mes chers Amazoniens, chers lectrices et lecteurs, que j’aime à partager avec vous d’intéressantes notions de vie, fruits de mes expériences et découvertes historico-spirituelles ! Nous vivons souvent des moments épiques dont nous ignorons le sens profond. Le drame en est que, ce faisant, nous passons à côté de l’essentiel.
J’ai à cœur de te dévoiler aujourd’hui comment le diable s’invite dans ta vie et opère à ton insu contre ta famille et toi. Une fois que tu comprends son mécanisme, tu ne gaspilleras plus ton énergie à livrer les vains combats dont le but est de te faire tourner en rond. Ce fut le cas du peuple élu, les Israélites, qui ont erré 40 ans dans le désert pour rejoindre la terre promise qu’ils auraient pu atteindre en un mois. Pire, la génération de Moïse (hormis Josué et Caleb) n’a point mis les pieds à Canaan !
Il y a une scène, à la fois historique et théologique, que beaucoup ont lue bien des fois sans en saisir la substance et l’implication ou la transposition dans leur propre vie. Cette scène nous est magistralement rapportée depuis les planches de son déroulement par un témoin oculaire, l’évangéliste Saint Jean. Voici donc quelques morceaux choisis de sa narration pour illustrer mon propos. Vous l’aurez compris, je fais référence à l’illustre dernier repas de Jésus entouré de ses disciples. « Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariot, l’intention de le livrer Jésus (…) » (Jean 13 : 2). 𝐄𝐧 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬, 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐚 𝐝é𝐣à 𝐬𝐞𝐦é 𝐥𝐚 𝐫é𝐛𝐞𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐉𝐮𝐝𝐚𝐬.
Cependant, nous avons dans le verset précédent une précision de taille : « Jésus ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout ». Il est donc question d’un être aimant qui était sur le point d’être trahi par l’un des siens qu’il n’a pourtant pas renié. « Le Fils de l’homme », comme il aime s’appeler, déclare même stoïquement : « Il faut que l’Écriture s’accomplisse : celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. (…) L’un de vous me livrera (…). C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Tout est ainsi clairement prédit. Pourtant, l’idée que l’un d’eux trahisse le Seigneur paraissait tellement surréaliste aux apôtres présents sur les lieux que même après en apercevant leur collègue Judas avaler la fameuse bouchée, ils n’y ont rien capté. C’est ce qui nous arrive au quotidien.
Le diable se sert constamment de notre entourage pour nous atteindre. Et nous sommes si incrédules que nous n’y voyons que dalle. Puis, lorsque nous finissons par le découvrir, nous livrons une guerre sans merci aux concernés. FAUX COMBATS ! Le mal vient d’ailleurs et son remède est tout sauf charnel et encore moins personnalisé. La preuve, solennelle, la voici : « Et quand Judas prit la bouchée, 𝐒𝐚𝐭𝐚𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚 𝐞𝐧 𝐥𝐮𝐢.» En vérité, ce n’est plus Judas qui agit à compter de cet instant-là. Chers tous, je vous schématise l’affaire et vous saurez que vous l’avez déjà vécue plusieurs fois tout en ignorant son processus. L’un de vos proches, à qui vous faites suffisamment confiance, au point de lui confier vos secrets, votre argent (c’est Judas, qui détenait la bourse de Jésus), est attablé avec vous. Vous partagez ensemble un repas fraternel, mangeant, buvant, discutant de belles choses, et subitement, Satan s’introduit en ce proche et l’instruit de vous détruire. Vous n’en savez rien à ce moment-là. Néanmoins vos problèmes viennent d’être enclenchés pendant que votre proche rigole avec vous, joue à l’innocent et vous embrasse même. (Le célèbre « baiser de Judas »).
Ne vous y trompez pas, l’ennemi qui viole le passage pour vous attaquer ne choisit pas au hasard ses complices. Lucifer utilisera vos relations lumineuses. Il n’a aucune limite. Ainsi, des collègues de travail, des amis de longue date, des membres d’une fratrie, des époux, et même des enfants et parents biologiques deviennent des bourreaux de leur proche. « Judas prit la bouchée et sortit aussitôt. 𝐂𝐚𝐫 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐢𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐧𝐮𝐢𝐭. » (Jean 13 : 30) Comprenez par là que dès lors que Satan les missionne contre vous, ils sont subitement voilés, comme inconscients. Ils deviennent très « affairés » à votre encontre et de manière insensée. Aucune logique humaine ne parvient à les ramener à la raison, même s’il s’agit de l’être le plus cher à vos yeux. Et cela, Jésus le maîtrisait fort bien, au point d’encourager son futur « tombeur » à agir promptement (Jean 13 : 27). De toutes façons, Judas n’avait plus la patience d’attendre et s’en alla accomplir la sale besogne en pleine nuit.
Le Christ savait que ce n’était pas Judas son véritable ennemi, mais le nouveau maître de Judas : Satan ! Or ce dernier, menteur et manipulateur à souhait, ne se combat pas dans la chair. « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses. » (2 Corinthiens 10 : 4). En effet, ce combat est spirituel. L’apôtre Paul l’explicite davantage dans sa Lettre aux Éphésiens (6 : 12) : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » Je le répète, votre adversaire n’est pas celui qui vous a offensé ici-bas. 𝐍𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 à 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐞𝐧𝐠𝐞𝐫.
L’attitude du Seigneur Jésus face à la trahison de Judas nous confirme que dans de telles circonstances, nous devons 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐦𝐩𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐜𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐛𝐚𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞. C’est pourquoi Jésus nous conseille même d’aimer et de bénir nos ennemis. En effet, ceux-ci, dans leur dimension corporelle que nous voyons, ne se déploient pas avec discernement. Alors votre objectif ne doit plus consister à affronter ceux-là, mais plutôt leur commanditaire. 𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐧’𝐚𝐯𝐞𝐳 𝐠𝐮é𝐫𝐞 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐝𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞. La rétribution de Judas est connue : une auto-pandaison. Ainsi en est-il de ceux à qui vous faites du bien et qui vous trahissent, une auto-destruction. À quoi bon vous attarder sur eux en termes de lutte ? Non, priez pour eux afin qu’un meilleur sort leur advienne. Semer l’amour n’est jamais perdu.
Croyez-moi, je parle en connaissance de cause. « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient » (Luc 6 : 27-28). Je le pratique et je peux attester que cela est source de guérison et délivrance. Que Dieu bénisse nos Judas, Pilate, Hérode, nos pourfendeurs et tous nos persécuteurs. Puisse-t-Il également nous préserver d’être les Judas et oppresseurs de nos semblables. Car chaque jour, le malin use de maints subterfuges pour contrôler les humains. Le diable s’évertue avec acharnement à soumettre les Hommes à son service pour de sales besognes. 𝐈𝐥 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫 à 𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐢è𝐠𝐞𝐬 à 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥’𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐚𝐢𝐧 𝐞𝐭 𝐥’𝐨𝐛é𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 à 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐢𝐞𝐮..