Doit-on se méfier du leadership africain ?
La sincérité est le miroir d’un vrai leader. Quand un leader possède un champ magnétique qui vibre essentiellement dans les secrets, il faut comprendre qu’il n’est pas un vrai guide à suivre parce que tout secret secrète une balkanisation, et ses sécrétions peuvent être utiles comme inutiles.
- Il vous en mettra plein la vue pour réduire votre visibilité afin de rendre invisible sa capacité de nuisance. Ne vous laissez pas impressionner; conservez votre sens critique, même incompris.
Beaucoup de leaders africains sont comme des plantes vénéneuses. Ils sont d’une hypocrisie structurelle redoutable. Nous savons à quelles catégories appartiennent leurs profils de leadership..
- Si l’Afrique s’enlise dans la violence, c’est à cause de la guerre des chefs, ces faux chefs avec des goûts personnels démesurés pour le pouvoir. On se demande s’il ne fallait pas réserver une place dans les deux mètres carrés pour le pouvoir afin que chaque chef continue de nourrir son orgueil dans sa tombe en gouvernant désormais les microbes appelés à consommer le corps inanimé et impuissant d’un chef qui n’est que de la matière organique compostée.
- Ce soir j’ai fait la classe philosophique d’un grand maître de la musique Algéro-française : Enrico MACIAS
Selon Frédéric LEROY et al. (2016), il y a quatre types de leaders : le narcissique, le possessif, le séducteur et le sage.
Le narcissique pense essentiellement à lui-même. Son orgueil est sans limite en imposant sa vision, ses valeurs, sa volonté, ses préférences et ses goûts pour en faire des projets qu’il impose à ses collaborateurs et ensuite aux autres. C’est la caractéristique des autocrates. Ils ont une addiction particulière aux secrets.
– Le leader possessif : il est un envahisseur gentil qui aime exploiter les autres pour obtenir des résultats immédiats en vue de se donner de la visibilité. Il est toujours dans une logique d’urgence et avec lui, tout se fait dans la précipitation avec un risque élevé de rétropédalage à force de banaliser le temps requis pour approfondir les sujets et établir la cartographie de leurs implications.
– Le leader séducteur : il est un opportuniste qui ne veut déplaire à quiconque détenant une valeur ajoutée dans son domaine. Il est comme un saprophyte qui s’accroche à un arbre pour lui soutirer des substances valorisantes afin de se faire aimer dans son environnement. Il est champion de gentillesse intéressée.
- Le sage qui a une personnalité accomplie avec un fonctionnement harmonieux cherchant à développer des rapports avec tout être humain en le considérant comme un compagnon de co-construction. C’est le seul qui n’est pas un leader autoproclamé qui est un vrai pédagogue de l’action fondée sur le développement du capital humain. Il se soucie des interactions entre l’intérêt général de collectif ou de la collectivité et l’intérêt personnel de chacun tout en veillant à ce que personne n’ose détourner le bien commun pour alimenter son projet personnel.
Tout secret secrète au-delà d’un gardien de vitrine appelé secrétaire des sécrétions bienveillantes mais aussi et plus souvent malveillantes, voire très toxiques.
Simon-Narcisse TOMETY
L’éducation civique, entendue le respect des valeurs, des règles, des principes et des procédures ne prend jamais la forme d’endoctrinement ou de soumission à la chaîne d’insémination de la peur qui ronge et abaisse la dignité humaine. Le respect invite à la responsabilité et à la redevabilité tant pour le chef que pour les citoyens ordinaires. Dès lors, tout abus de pouvoir est une production de violence. Simon-Narcisse TOMETY
La racine de la paix, c’est de ne jamais abuser du pouvoir quand on a la chance d’être celui qui est appelé à l’exercer. Perpétrer des injustices et des iniquités en ne respectant pas les droits de chacun, une chose à savoir : le chef a la force violente mais n’a pas l’autorité positive par laquelle on peut l’aimer avec un flot de bénédictions. L’amour du chef est sa meilleure pédagogie permettant de stimuler la conscience empathique de chacun pour bien accomplir son devoir sans compter sur les détours du favoritisme. Simon-Narcisse TOMETY
Il faut que les gens se révoltent pour que la violence cesse. (…) Le souvenir des moments de paix vécus aident à mieux vivre dans le présent. Enrico MACIAS
Quand on ne sait pas pardonner, c’est qu’on a pas appris à aimer l’humain autre que soi-même mais les choses qui procurent des délices de l’orgueil. Simon-Narcisse TOMETY
Moi, je suis comme un boxeur, je resterai sur la scène jusqu’au chaos avec mon public et je me sens bien. Enrico MACIAS
Pour que la violence puisse questionner le violent, il faut que le pouvoir du peuple affronte résolument le pouvoir corrupteur et chosifiant de l’argent afin que le tortionnaire comprenne pour de bon que je suis un être humain mais pas une chose. Simon-Narcisse TOMETY
Avoir peur de la mort est une insulte à tous ceux qu’on a aimés et qui sont morts. Enrico MACIAS
Les gens violents ont des plaques métalliques superposées qui plombent leurs cœurs et n’ont pas appris à aimer l’être humain et ne savent que corrompre. Simon-Narcisse TOMETY
Je suis le mendiant de l’amour. Il n’y a pas de honte à être mendiant de l’amour. (…) L’amour est un médicament.
Enrico MACIAS
- Sois toi-même et respecte la dignité humaine.
- Sois fier d’être ouvert et serviteur mais n’accepte plus jamais qu’on te prenne pour un con.
Si tu l’as été par le passé, c’est une leçon apprise que tu dois enseigner à tous celles et ceux qui risquent de tomber dans les pièges de ces faux leaders et ils sont très nombreux malheureusement.
Simon-Narcisse TOMETY