<< Le Bénin est le quartier latin d’Afrique. Mais, cet intellectualisme teinté de jalousie et de méchanceté freine son développement >>, voilà comment un descendant des colons faisait le portrait du Dahomey dans les années 50. Aujourd’hui, 60 ans, après les indépendances, les habitants du Dahomey devenus Bénin se sont illustrés dans la beninoiserie. Selon le larousse, la beninoiserie est, « médisance, croc en jambe, coup bas, sorcellerie ou même élimination physique. La beninoiserie est un véritable phénomène de société au Bénin ».
Pour les membres fondateurs du parti Pierre Angulaire pour un Bénin uni et développé (Pabud), « la haine fait partie de ces passions tristes qui opposent les uns aux autres. Mais, si son expression s’étend dans l’espace public. Et, si elle devient l’un des principaux éléments qui animent la vie sociale et contraignent les décisions politiques, elle devient un danger. Un peuple remplit de haine meurt à petit coup et ouvre des portes d’entrées pour sa destruction« , développent-ils et associent le sous-développement du pays par cet aspect.
Cependant, « les vaillants soldats du PABUD nous plongent dans une eau douce très fraîche où en amont demande un sursauts intentionnel, patriotique et spirituel, puis en aval une repentance collective, afin de renverser l’autel de la malédiction dont a hérité les dahoméens pour déchirer définitivement le voile qui constitue une poutre dans l’œil de ce peuple et d’apprendre à s’unir autour de notre héritage commun qu’est le Bénin », propose Simplice DOSSOU, président du comité d’organisation dudit congrès. Car, « aucune nation et aucun peuple ne se développe dans une kyrielle de haine », est-il convaincu.
La véritable pierre sur laquelle sera reposée la nation béninoise pour témoigner sa noblesse demeure à coup sûr la Pierre Angulaire pour un Bénin uni et développé (Pabud).
Alain Kolawolé ALAFAÏ
