Tomety: \ »Comptant sur la répression militariste et la justice bricoleuse, la concentration hypocrite d\’un pouvoir d\’État est une bombe à retardement qui finit toujours par emporter ses poseurs\ »

Ils ont les privilèges, nous avons les privations : discours sur l\’immoralité des demi-dieux

Même si je ne suis rien, tu n\’es pas plus important que moi si tant est que nous sommes tous enfantés par une femme selon le pouvoir divin et nous retournerons tous dans une compostière à la fin de nos missions respectives. La trajectoire de la vie à la mort est la seule variable du destin qui se résume aux écarts entre richesse et misère car le riche a sa pauvreté et le pauvre a aussi sa richesse. Si les riches et les pauvres oublient leurs obligations envers les misérables, c\’est qu\’ils sont malhonnêtes. Et voilà simplement la définition des orgueilleux vaniteux.

Une chaîne décisionnelle hyper concentrationnaire donne des privilèges à quelques demi-dieux corrompus et prédateurs qui chantent l\’éloge d\’une gouvernance de qualité alors même que la transparence et la démocratie participative sont méprisées.

Comptant sur la répression militariste et la justice bricoleuse, la concentration hypocrite d\’un pouvoir d\’État est une bombe à retardement qui finit toujours par emporter ses poseurs. Il faut être patient car la concentration monopolistique du pouvoir d\’État n\’est pas un système viable.

Tout pouvoir concentrationnaire est loin d\’être un pot pourri avec ses mélanges d\’odeurs à fraîcheur suave. La concentration du pouvoir d\’État se ronge, se ruine et se consume de l\’intérieur jusqu\’à son effondrement comme un château de sable. Vint un moment où chacun verra l\’anus du Bonobo.

La concentration monopolistique du pouvoir d\’État est un dépotoir de déchets sauvages qui cache beaucoup de vices avec des puanteurs qui s\’échappent comme ces odeurs nauséabondes des fosses perdues des WC dont les terrifiantes senteurs obligent à pincer ses narines et jeter aussitôt ses accoutrements, tellement que la puanteur est d\’une répugnance extrême et même les mouches s\’en éloignent pour laisser place aux cafards.

Comme quoi, la beauté d\’une apparence dépourvue du bien et du bon en profondeur n\’est que de la fausseté inimaginable qui finit pas être insupportable et intolérable pour ceux qui subissent les arrogances, les brutalités et les privations.

Les abus de confiance sont comme une concentration en série de trahisons des peuples perpétrée par un club de malhonnêtes structurellement bien organisés qui dictent leurs lois par des insanités insatiables finissant fort heureusement par fabriquer des obus dont leur explosion n\’épargne aucun profiteur du système pourri de concentration, cette éruption volcanique dont personne ne sait l\’instant de son déclenchement.

Les jouisseurs, pensez-vous au moment où vous ne serez plus maîtres de rien ? Chacun rendra compte de ses zèles car la misère que vous faites aux autres n\’est pas à classer dans les pertes et profits. Chacun doit assumer son bilan et ses conséquences avec le même zèle dont il se servait quand il était en position de force. Et chaque jouisseur d\’actes gratifiants perdra ce qui ne lui est pas dû, et tout opprimé sera réhabilité en réparation des abus pour son affaissement injuste.

Si des gens s\’accrochent au pouvoir concentrationnaire, sachez qu\’ils savent ce qui les attend quand ils n\’auront plus le pouvoir. Qui a peur en définitive? Soyons humbles, honnêtes et serviteurs de vos peuples. Voilà ce qu\’est faire la politique et voilà enfin ce qui est attendu du vrai fonctionnaire civil comme militaire.

Simon-Narcisse Tomety