2024 : je n\’ai pas de faux vœux à former pour tromper nos galères
Une bonne année au Bénin et en Afrique est une année débarrassée de nos hypocrisies, gloutonneries, mensonges, méchancetés, injustices, vanités et inepties de tout genre.
Les vœux hypocrites empreints de formalisme sans sincérité, ne m\’en souhaitez pas s\’il vous plaît; Dieu s\’occupe déjà de mes peines et projets.
Ma bonne année est au quotidien de ma modeste vie et je tiens à rendre grâce à Dieu de m\’accorder le réveil de chaque jour pour vivre l\’esprit tordu des uns et des autres dans leur piteux état d\’esprit d\’êtres insatiables. Ceux qui ont peur de perdre leurs postes et sucres en se rendant visibles à mes côtés au risque de perdre l\’estime de leur demi-dieu, ça aussi leur passera un jour, quand survint le moment de changer vestes et convictions. Honteux!
Injuriez-moi pour honorer vos orgueils et lâchetés.
Comprenez que l\’homme naît pour être composté un jour. Vos postures, titres et faux honneurs dont vos concitoyens vous gratifient malgré aux, tout ça ira à la poubelle le jour J où la vanité vous lâchera et vos petitesses ne seraient que vos récompenses Karmiques.
Que Notre Inégalable et Unique Dieu nous débarrasse en 2024 et suivantes années du syndrome de Stockholm, du syndrome de Capharnaum, du syndrome de chien enragé et du syndrome de Peter Pan pour enfin conquérir la paix du cœur, la paix dans nos foyers, la paix dans le travail, la paix en Afrique et la paix chez ceux qui aiment la compromettre au nom d\’une gouvernance sans affect oubliant qu\’on vient au pouvoir toujours par l\’affect et qu\’on conserve le pouvoir par l\’affect pour bien en profiter en instituant des rapports de force pour ne pas le perdre. Soyons moins jouisseurs et plus réfléchis en 2024.
Le pouvoir d\’Etat est le principal rongeur du vivre-ensemble et le moteur du saccage du bien-être collectif. A quoi sert la devise nationale ? Que de mots désincarnés par des orgueilleux instrumentistes. A tous les frustrés au bord de la révolte, prenez votre mal en patience face à tous leurs actes jubilatoires sur les boulevards des champs Élysée de nos villes qui maquillent nos misères.
Révolté je le suis, insatisfait je le suis également et très déçu je ne m\’en cache pas, car on peut gouverner et réussir un mandat sans multiplier les goulags pour honorer Staline dans ses méthodes outrancières au mépris de la dignité humaine.
Simon-Narcisse Tomety