Ce n\’est un secret pour personne au Bénin et même ailleurs que l\’actuel locataire de la Marina a tenu des propos qui aucunement ne soigne ni son image, ni l\’image du Bénin qu\’il gouverne, lors de son tête-à-tête avec les responsables du parti Les Démocrates.
Aux hommes de rang, des paroles et tons de rang dit-on…
Avant de revenir sur le détail de la posture de l\’homme face à ces hôtes qui s\’exerçaient comme à leur habitude à lui faire réaliser l\’urgence de renouer avec l\’unité et la concorde nationale, je vous prie de dire aux conseillers du Président Patrice TALON de véritablement jouer leur rôle dans la préparation des sorties médiatiques du chef. S\’il faille, apporter au chantre de la rupture, la lumière sur le contenu du code du numérique du Bénin sans oublier de faire appel à de l\’expertise extérieure pour une meilleure interprétation des lois qu\’il a lui-même promulguées. C\’est pas un crime dès lors que ses députés ont sans contestataires voté des lois qu\’eux même ont du mal à interpréter aujourd\’hui et qui nécessitent moins de cinq ans après, une relecture.
Oui, mon pays à défaut d\’un bon, mérite tout au moins un Chef d\’État digne.
… Il sera difficile d\’enseigner aux étudiants le code du numérique, le droit à l\’image quand l\’homme censé être le modèle pour ses gouvernés, brille par la violation flagrante des lois.
Maintenant que \ »le pardon est parfois une faute\ », nous prions le n°1 béninois actuel de reprendre le chemin qu\’il a dû parcourir pour avoir accès à son pays en 2015 et de dire à tous les Chefs d\’États et hautes personnalités ayant facilité sa réconciliation avec le Président d\’alors, qu\’ils ont peché contre lui, contre le Bénin, contre le Niger et contre la sous-région en demandant au Président YAYI de lui accorder son pardon.
Qu\’il fasse le même exercice à Tchaorou et Savè où il serait allé demander Pardon après les événements de 2019.
Sinon, qu\’il se rachète en accordant la grâce à Reckya MADOUGOU, Joël AÏVO et les autres détenus politiques.
Ensuite qu\’on rappelle à notre \ »professeur de droit constitutionnel\ », notre \ »légaliste légendaire\ » que notre constitution de 1990 et même celle homologuée par la huitième législature monocolore et sous ordre n\’a pas prévu de prolongation de mandat pour le président de la république, que notre code électoral n\’a pas prévu de révision de procédure au cours du jeu, que notre code du numérique a prévu le droit à l\’image, que la loi de notre pays a prévu le pardon et ça s\’appelle grâce, que l\’élégance verbale est la première qui caractérise les grands hommes. Et de ce point de vue, que nonobstant son statut de Chef d\’État, il est loin bon d\’être un donneur de leçon aux autres, mieux, à une opposition qui a passé son temps à attirer son attention sur le danger de son mode de gouvernance et de ses lois liberticides.
Je propose enfin au président Patrice Talon de rendre visite, par humilité à son aîné, le président Nicéphore Dieudonné SOGLO d\’aller par moment en visite chez le Président YAYI qui sans doute lui offrira de bons plats d\’humilité. Ensuite de les consulter, non seulement pour des questions sensibles, mais aussi l\’unité nationale, et également pour finir le mandat en beauté et être porter en triomphe.
Le parti Les Démocrates est dans une dynamique de communication non violente, et est même prêt à monnayer gratuitement des cours de communication politique, à travers son vice-président, Éric HOUNDÉTÉ.
Ne me remerciez surtout pas, je veux être fier de mon pays et de ses dirigeants, c\’est donc un devoir.
Gnanki SAKAS ERO/ membre du parti Les Démocrates