Démarrée, le lundi 26 juin 2023, les journées de la renaissance scientifique de l\’Afrique a pris fin ce vendredi 30 juin, à l\’Institut des sciences biomédicales avancées (Isba), sis au cœur de la Faculté des sciences de la santé (Fss) à Cotonou. C\’était en présence des chercheurs et chercheuses béninois, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal, du Burkina-Faso et du Congo.
\ »Rôle des femmes scientifiques dans le développement durable et l\’innovation technologique: investir dans la diversité et l\’égalité du genre\ », c\’est le thème qui a réuni non seulement, les universitaires et les chercheurs, mais aussi et surtout les décideurs pour faire le point des progrès réalisés en matière de recherche, de l\’innovation et définir de nouvelles perspectives.
Durant 03 jours, c\’est 111 communications scientifiques présentées en ligne comme en présentiel, enrichies de féconds débats entre les chercheurs des 06 pays d\’Afrique qui prenaient par à cette célébration. Et l\’objectif était de rendre visible les résultats de la recherche scientifique et l\’innovation technologique en vue de leur utilisation dans les sphères d\’aides à la prise de décisions et faire la promotion des échanges entre les chercheurs de plusieurs horizons qui ont croisé des résultats de recherche et des expériences.
En effet, \ »depuis 2016, le financement que l\’État consacre à la recherche scientifique et à l\’innovation connaît une progression et a atteint aujourd\’hui au moins 0,5% du PIB\ », a précisé Eléonore LADEKAN, ministre de l\’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Et, \ »l\’adoption en conseil des ministres en 2022 du document de la << Politique nationale de recherche et de l\’innovation (Pnri) >>, fruit des résultats issus de grandes réflexions menées par tous les secteurs institutionnels majeurs de la recherche et de l\’innovation constitue un outil d\’orientation fort pour le développement de ce secteur\ », a-t-elle mentionné.
\ »Cette appropriation permettra aux chercheurs et aux innovations d\’être proactifs et d\’initier des programmes et projets de recherche-action en lien avec les domaines prioritaires de l\’État. Ce faisant, les chercheurs seront davantage valorisés et leurs activités mieux financées\ », a-t-elle précisé.
Alain Kolawolé ALAFAÏ