Paraît-il qu\’on ne change pas une équipe qui gagne!
L\’équipe qui gagne, c\’est ce groupe de joueurs qui sait qu\’un match n\’est jamais gagné d\’avance et il faut se battre pour arracher chaque victoire à chaque étape de la compétition.
Quand L\’équipe est trop gourmande et trop sûre d\’elle, elle commet beaucoup d\’antijeux, alors si l\’arbitre n\’est pas un juge corrompu, il distribue les cartons rouges, il en sort trois pour l\’équipe violente et indisciplinée. Cette équipe de compétiteurs nés est déséquilibrée. Au prochain match, votre équipe indisciplinée qui croit réunir tous les talents pour tout gagner tout le temps vient d\’être battue 04 contre 01, et minablement éliminée.
Le trophée est remis à l\’équipe méritante adverse qui a du talent et en plus, respecte les règles du jeu.
Comme quoi, quand on se croit trop fort pour ne jamais perdre, c\’est qu\’on sait qu\’on est pas assez fort pour gagner sans perdre. On ne remet pas le trophée à ceux qui pratiquent à l\’excès des anti jeux.
C\’est Nicolas Boileau qui a raison. Cent fois sur le métier, remettez-vous à l\’ouvrage, polissez, polissez encore, polissez sans cesse, polissez toujours, ajoutez, surtout, il faut retrancher pour épurer les pièces crasseuses pour éviter l\’enlisement et la contre-performance, conséquences directes des contre-valeurs incarnées. Injecter surtout du sang neuf, de l\’intelligence neuve pour innover dans le jeu. Surtout, il faut rester humble, lucide et toujours éviter la démesure qui crée un affaissement de l\’éthique. Ici, le beau jeu doit aller de pair avec le bon jeu pour que la victoire soit bien méritée. Un seul B sur les 3 B ne fait pas un grand jeu.
Voilà comment on change une équipe qui gagne en efficacité impactante.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY