Présent au lancement du projet d\’industrialisation du Bénin, ce samedi 1er avril 2023, au chant d\’oiseau de Cotonou, Martin OGOUSSA, directeur des bourses et aides universitaires a donné son point de vue sur la question de l\’industrialisation et toutes les problématiques que cela englobe.
\ »J\’ai suivi la présentation du projet africain d\’industrialisation porté par monsieur FAGNON. L\’objectif est de pouvoir savoir qu\’est ce que le ministère de l\’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et spécifiquement la direction des bourses et aides universitaires, ce que peut être sa partition dans l\’élaboration de ce projet? Surtout quand nous savons que l\’État doit définir des pôles prioritaires et c\’est en fonction de ces pôles que les bourses sont désormais offertes. Alors, on ne peut pas rester à l\’écart de ce qui est en cours de téléchargement.
Cependant, comment cette stratégie peut concourir également au projet qui nous est présenté. \ », a-t-il mentionné.
\ » Ce que je retiens et découvert un peu plus, c\’est le modèle indien, sur les autres types de modèles qui existent. Alors, il faudra que le Bénin et l\’Afrique arrivent à définir son propre modèle. Nous avons déjà expérimenté des modèles jusque là, cependant quel est le modèle authentique de l\’Afrique ? Et quelles dispositions nous mettons en place pour s\’inspirer des différents modèles qui existent ? En terme, définir le modèle africain, le modèle béninois. Il ne s\’agit pas de prendre un modèle et le dupliquer, mais comprendre réellement les différents avantages et inconvénients de chaque modèle. Ensuite, faire la part des choses et choisir un modèle qui cadre avec le Bénin\ », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, \ »la politique industrielle ne peut aller sans un changement de comportement. Et le porteur du projet met l\’accent sur ce que nous mangeons et consommons. Si au moment où nous sommes en train d\’industrialiser pour produire plus du riz, ou de la pomme, par exemple, et nous continuons à importer encore ce que nous produisons, cela va détruire l\’industrialisation. Les mentalités et les habitudes de consommation doivent être
encadrées, pas en imposant, mais faire prendre conscience aux populations qu\’il faut que nous achetons et mangeons ce que nous produisons. Voilà un peu les problématiques sur lesquelles on doit davantage mettre l\’accent\ », a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ