C\’est au cours d\’une série de présentation et de discussions que Samuel Koffi FANGNON a lancé le projet d\’industrialisation du Bénin. C\’était, devant un parterre d\’invités, de cadres et d\’opérateurs économiques, ce samedi 1er avril 2023 au chant d\’oiseau de Cotonou.
Le projet d\’industrialisation du Bénin vise la création d\’un centre d\’excellence en mécanique calqué sur le modèle indien. Alors, dans un manifeste le promoteur dudit projet répond à certaines préoccupations majeures. Il s\’agit entre autres, quelle est la cause du chômage pour la jeunesse africaine? La problématique de l\’emploi de la jeunesse béninoise, quelle solution? La crise alimentaire, quelle réponse pour l\’Afrique? Le système éducatif doit changer au Bénin et en Afrique pour aller vers la productivité économique, comment former les ingénieurs mécaniciens pour l\’industrialisation du Bénin? Comment l\’Afrique peut-être sortir de la pauvreté? Pour un miracle économique du Bénin, peut-on espérer le transfert de technologie de l\’occident vers l\’Afrique? À qui profitent les financements des bailleurs de fonds internationaux en Afrique? Les difficultés économiques de l\’Afrique, quelle solution? Et quel serait le goulot d\’étranglement du développement économique de l\’Afrique? Le projet d\’industrialisation de l\’Afrique (PIA) semblerait être une solution à ses maux que traînent l\’Afrique durant plus de 60 ans d\’indépendance.
Pour Samuel Koffi FANGNON, promoteur du (PIA), \ »la mécanisation est impératif. Et pour y arriver, nous devons être capable de produire les tracteurs agricoles nous-même. Les fabriquer nécessite que nous ayons des mécaniciens capables d\’être des grands forgerons, des grands tourneurs afin de pouvoir fabriquer tout ce que nous importons de l\’extérieur. Ce type d\’industrialisation va à coup sûr donner de l\’emploi à la jeunesse\ », a-t-il mentionné. Cependant, \ »le projet est inédit dans ce sens que nous mettons l\’accent sur la formation, la production et l\’industrialisation. C\’est à dire les personnes formés seront à mesure de produire tous ce que nous consommons. Si nous produisons les pièces de rechange des engins, cela va endiguer le système de l\’employabilité. Si nous voulons réellement le développement, allons vers l\’industrialisation\ », a-t-il mentionné.
En attendant sa mies en forme, le projet d\’industrialisation de l\’Afrique (PIA) est un projet qui compte absorber plus de 10.000 jeunes au Bénin. Vivement que les autorités à divers niveaux facilite la tâche, afin que le Bénin amorce sa marche vers la mécanisation et sa révolution industrielle.
Alain Kolawolé ALAFAÏ