Encourager la consommation local Oui,
Transformation à la base de nos propres produits avant exportations d\’accord mais réduire le cultivateur, le premier maillon de la chaîne en esclave, c\’est inacceptable dans un pays qui sauf ignorance des changement de dernière minute a pour devise: Fraternité -Justice-Travail.
Où est la fraternité si un béninois peut être soumis à des normes qui le réduisent entièrement en esclave, en jobeur dans son propre pays, son propre champ ?
Comment parler de justice si pour une soi-disant volonté de développer les industries internes,il faut arracher par voie légale le pouvoir et la possibilité pour le paysan moyen de jouir et de faire jouir ses enfants des droits élémentaires dans son pays ? Si non comment donner toute la charge du développement \ »industriel\ » du Bénin à une seule couche ? C\’est très injuste car nous fréquentons, que dis-je, nous sommes censés acheter dans les mêmes marchés que ces producteurs de soja et de cajou, leurs enfants sont censés étudier dans les mêmes écoles que les enfants des ministres, des avocats, des entrepreneurs etc… Mais avec ces conditions qui de plus en plus deviennent serrées pour eux, dites moi s\’il vous plaît comment voulez vous que que quelqu\’un dont la moisson a été acheté à \ »vil prix \ » et qui n\’a que le champ comme activité peut-il (avec cette cherté des produits de l\’importation) pouvoir lui-même, comme les couches cités plus haut acheter, se soigner, bien se nourrir, se vêtir, investir sur l\’éducation de ses enfants jusqu\’à penser au plaisir comme toute vie humaine normale le mérite ?
Essayez, excellence Monsieur le Président, chers Ministres et alliés du pouvoir de la rupture, activez pour une fois votre sens d\’humanité et de justice, faites appel, faites parler pour une fois vos cœurs, ces mesures sur le soja grain et le cajou son suicidaires pour nos pauvres parents paysans et au non de la justice, nul béninois ne devrait être marginalisé. Appliquer ces mesures serait sans vouloir trop dire, violer la sacralité humaine de nos Frères et sœurs paysans. Pensez-y !
Travail !!
Nous sommes en ce moment dans un mois qui a été marqué par l\’arrestation massive des \ »Gayman\ » pour des raisons que nous savons tous. Allez faire le sondage parmi ces jeunes arrêtés et vous verrez qu\’il n\’y a pas des fils de grands entrepreneurs, de magistrats et ministres dans ce cercle que nous dénonçons tous. Même si vous en trouvez, le nombre sera infirme et si l\’on va sur le fond, les raisons de leur déviance seront bien comprises et socialement trouvées normales.
Monsieur le Président, tout homme aspire à une vie meilleure, à un avenir radieux et à un bonheur constant, dites-moi comment un parent paysan qui à peine arrive à se faire soigner et faire soigner ses enfants peut les envoyer dans de grandes écoles de spécialités. Si vous ne trouvez pas une réponse juste à cette question, vous allez comprendre avec moi le pourquoi la montée du phénomène de Gayman au Bénin (les jeunes qui après des années d\’étude se retrouvent à la maison et voyant l\’avenir sombre se disent prêt à emprunter n\’importe quel chemin, pourvu qu\’il leur apporte le nécessaire et améliore leur condition et bonjour les dégâts). Vous êtes à la Marina et je crois que ces détails vous échappent très souvent.
Ils nous reviens nous qui sommes à la base d\’attirer votre attention, les ministres qui vous entourent peuvent pour sauver leur poste, vous cacher certaines vérités, mais vous êtes le Président de tous les béninois, écoutez les voies rares, lisez les plumes rares qui attire votre attention sur la dangerosité de certaines démarches et actions que vous entreprenez.
Vous êtes en fin de votre second mandat constitutionnel, vous pouvez encore corriger beaucoup de choses pour un bilan acceptable en 2026.
Avec mes sincères considérations !
Gnanki SAKA SERO, citoyenne béninoise, Cotonou le 27/03/23.