Sarmoye BOUSSANGA au forum international sur la nutrition de l\’enfant: \ »Les cantines scolaires se portent globalement bien au Mali. (…) Parce que nous avons une politique d\’augmentation des cantines scolaires de 10% chaque année sur le budget national.\ »

Présent à Cotonou du 24 au 27 octobre 2022, dans la cadre du forum international sur la nutrition de l\’enfant, monsieur Sarmoye BOUSSANGA, directeur national des cantines scolaires du Mali, présente non seulement l\’état des lieux de ce programme dans son pays, mais aussi, et surtout énumère quelques difficultés et les perspectives pour une cantine scolaire rayonnante au Mali.

\ » Les cantines scolaires se portent globalement bien au Mali, parce que nous avons une politique d\’augmentation des cantines scolaires de 10% chaque année sur le budget national. Cependant, l\’État Malien, ne peut couvrir toute l\’étendue de son territoire. Alors, il peut compter sur ses partenaires techniques et financiers tels que le gouvernement américain et le programme alimentaire mondial (PAM), pour un accompagnement très ponctueux de la mise en œuvre de ce programme au service des enfants\ », a-t-il mentionné.

Et en quelques sortes, ce qui motivent notre présence à Cotonou dans le cadre de ce forum, moi et mes collaborateurs, dans la grande messe des journées internationales sur la nutrition de l\’enfant en milieu scolaire, \ »c\’est la soif d\’apprendre. Parce que nous sommes dans une approche de donner et de recevoir. Nous venons surtout apprendre des autres, pour voir les bonnes pratiques qui ont marché chez les autres et aussi partager notre modeste expérience avec nos frères africains et nos partenaires techniques et financiers\ », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne la difficulté dans la mise en œuvre du programme des cantines scolaires au Mali, le directeur de ladite structure pense que \ »c\’est surtout, le manque des ressources financières qui est la grande difficulté en Afrique. Et spécifiquement au Mali, c\’est l\’adhésion des collectivités et des communautés\ ». Mais, il est convaincu que \ »ces difficultés peuvent être surmonté grâce aux informations aux et sensibilisations et aussi, grâce aux partages d\’expérience que nous venons vivre durant 04 jours au Bénin\ », a-t-il conclu.

Alain Kolawolé ALAFAÏ