Les républiques papillonnes d\’Afrique
L\’Afrique est malade parce qu\’elle traine la pathologie invalidante de la mal gouvernance dans tous les domaines.
A-t-elle refusé le développement?
Oui et Axelle Kabou a raison de se poser cette question qui interpelle celles et ceux qui ont le souci de léguer à la postérité une Afrique requinquée.
Oui, que l\’Afrique déteste la marche vers sa souveraineté et préfère la dépendance à l\’indépendance et l\’interdépendance.
Elle est aveugle et ne voit pas qu\’une vision de développement qui ne vise pas l\’affranchissement d\’un peuple par des décisions responsables prises par lui et ses délégataires est tout sauf une vision souverainiste conduisant à l\’autodétermination.
Nous devons apprendre à planifier notre autodétermination pour construire notre souveraineté et nos indépendances dans tous les domaines sans verser dans la démagogie ambiante avec des promesses d\’engagements voltigeurs comme font les papillons.
Nous devons aussi à la tête de nos Etats arrêter de fonctionner comme des criquets pèlerins qui ravagent toutes les productions sur leur passage.
Pensez aux pauvres d\’aujourd\’hui et de demain s\’il vous plaît. Nous sommes fatigués de vivre vos gaspillages et injustices. Respectez la parole donnée lors votre élection ou nomination. Ayez le souci de servir votre peuple pour qu\’il soit satisfait et fier de vous.
C\’est maintenant qu\’il faut agir par la raison du fait des urgences sécuritaires, des urgences climatiques, des urgences de la vie chère, des urgences du déclin de l\’éthique, des urgences du déclin de l\’éducation nationale.
Si nous ne bougeons pas maintenant, toutes les chaînes de qualité et de solidarité seront rompues. Et vous serez rattrapés par l\’histoire.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY