Presse béninoise aux abois non seulement par la qualité des productions, mais aussi par la qualité des hommes qui animent ce noble métier. Pourtant, un métier qui mérite toute attention, puisqu\’il est le quatrième pouvoir dans les États démocratiques. Lire la réaction du professeur Simon-Narcisse TOMETY à ce sujet.
C\’est plus facile pour les organes de presse béninois d\’opiner sur la guerre entre la Russie et l\’Ukraine plutôt que d\’analyser courageusement les causes profondes du malaise systémique au Bénin depuis 2016. Que d\’hypocrisie! Avec la vie chère, combien de Béninois achètent encore des journaux encenseurs! Il ne reste que la rente du griotisme qui les tient. Dommage pour ce pays en hibernation où tout est en berne. Je ne serai jamais hypocrite parce que le sournois ne vit que de la mesquinerie et de la saleté.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY