C\’est au cours d\’un congrès ordinaire, que les membres de l\’Union nationale du personnel de la justice (Unp-Justice) ont renouvelé les instances dirigeantes du syndicat. C\’était devant les camarades syndicats invités et les membres, ce vendredi 18 février 2022, à la salle polyvalente de la rotonde du carrefour des 3 banques, sise à Cotonou.
Créé seulement en 2017, l\’Union nationale du personnel de la justice (Unp-Justice) est essentiellement constituée du personnel administratif du ministère de la justice et de la législation, ainsi que des tribunaux et des cours d\’appels. Autrefois marginalisés, l\’Union a mené des luttes syndicales pour redorer le blason et améliorer les conditions de travail des travailleurs.
Pour Esther AGBOTON, présidente sortante de l\’Union nationale du personnel de la justice (Unp-Justice), nous procédons au renouvellement des instances, par l\’organisation du présent congrès. Et je dépose mon tablier, parce que j\’ai été élue au bureau exécutif national de la CSA-Bénin. Je part donc, mais je serai là pour accompagner et guider les pas de mes successeurs.
\ »Je félicite tous les acteurs qui ont non seulement œuvré pour l\’organisation dudit congrès, mais aussi à tous ceux qui ont contribué à ce renouvellement du bureau. Cependant, je vous exhorte à faire de l\’Unp-Justice, un syndicat fort au sein de la CSA-Bénin, et pourquoi pas du pays. C\’est pourquoi, la CSA-Bénin, vous ouvre largement ses portes, à vous accompagner dans tous vos propositions de formations\ », a laissé entendre Jules Claude HOUESSOU, représentant du secrétaire général de la CSA-Bénin au congrès.
Plébiscité à la tête de l\’organisation syndicale de l\’Union nationale du personnel de la justice (Unp-Justice), Chadas DARI sait et mesure la tâche qui l\’attend. Car, tout passe et se gagne par les négociations. Et même si, nous avons gagné des luttes syndicales toujours dans le sens de l\’amélioration des conditions de vie et de travail, tant qu\’il y\’a, à faire, rien n\’est fait, poursuit-il.
Dès la prise de nos fonctions respectifs, mon bureau et moi, allons recenser et étudier les besoins des travailleurs, afin de mieux les défendre. Cependant, notre bureau est ouvert aux critiques, car nous sommes conscient que, c\’est dans la divergence que jaillit la lumière. C\’est pourquoi je demande aux syndiqués de faire confiance au nouveau bureau, pour qu\’ensemble on puisse bâtir des choses formidables qui marqueront les esprits et la postérité, a-t-il martélé.
Alain Kolawolé ALAFAÏ