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L\’utopie africaine : Nos brasiers toujours actifs, une exclusivité du professeur Tomety

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L\’utopie africaine : nos brasiers toujours actifs

Des mouvements de rébellion des années 90 aux groupes armés terroristes des années 2000, le rêve de l\’Union africaine de FAIRE TAIRE LES ARMES D\’ICI 2020 est resté un voeu pieux. Nous sommes en 2021 et le terrorisme progresse de façon inquiétante dans les pays du golfe de Guinée. Les foyers de tension alimentés par les mouvements de rébellion sont comme des cratères de volcans en activité, crachant du feu en permanence. De l\’Éthiopie aux pays riverains du lac Tchad, de la Libye aux zones des trois frontières Mali – Niger – Burkina, du Centrafrique au Soudan,…les armes ont refusé de se taire. Mais pourquoi ?

A quoi ont servi les bavardages, les hésitations et le voyeurisme politique concernant le terroritorialisme en Afrique ? La décentralisation et la déconcentration ont fait l\’objet dune GRANDE HYPOCRISIE GÉNÉRALISÉE tant du côté des États africains que de la part des partenaires techniques et financiers. Les africains n\’ont pas encore cerné en profondeur les nuisances des Etats centralisateurs corrompus et autocratiques.

Les populations africaines veulent gérer les affaires locales avec un pouvoir de décision locale pour donner du sens aux principes d\’un développement participatif, harmonieux et équilibré du territoire national. Les régimes autoritaires qui gèrent tout de façon centralisée en feront les frais. Si le terrorisme récupère les mouvements de rébellion avec une intensification de l\’extrémisme violent, c\’est que les populations sont fatiguées d\’être maltraitées par les injustices et la corruption des Etats.

Malheureusement, en se soumettant aux diktats des terroristes, les populations sont obligées de déménager de leurs territoires. Même en s\’organisant en milices ou groupes d\’autodéfense, toutes les communautés prises individuellement ne tiennent pas devant la terreur propagée par les groupes terroristes.

Le défi territorial doit passer par L\’INSTITUTIONNALISATION DU TERRITOIRE AU-DELÀ DE LA DÉCENTRALISATION ET DE DÉCONCENTRATION. Le budget de l\’État doit être territorialisé tout comme les ingénieries et les corps de contrôle de l\’État. Chaque territoire doit déployer un système de développement territorial à haute intensité de main-d\’œuvre. L\’éducation à la citoyenneté doit occuper une place de choix.

Voilà les conditions pour un désarmement pour faire taire les armes. C\’est maintenant le nouveau départ pour le territorialisme africain.

Professeur Simon-Narcisse TOMETY

1 COMMENTAIRE

  1. Tout à fait professeur.
    Comme s’il fallait le plus grand diplôme pour penser le développement de son pays que la volonté.
    Du vrai n’importe quoi inculqué dans les esprits infentilisés de ces soient-disant intellectuel.
    La Chine s’est restaurée avec le patriotisme comme vrai acte et non discours.
    En tout cas, nous peuples Africains cherchons le bon bout.Nous y arriverons.

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