Le match Bénin√Sierra-leone joué ce mardi 15 juin 2021 en terrain neutre à Conakry est en train de faire couler beaucoup d\’encre. Ce match comptant pour la dernière journée des qualifications pour la prochaine Coupe d\’Afrique des nations a été annulé puis repoussé à 02 reprises. Surtout quand, on sait que les instances dirigeantes de la CAF ont été clémentes avec les sierra-leonais qui ont procédé par la tricherie pour arracher le dernier ticket pour le Cameroun. Ils ont simplement procédé par la ruse et la rage pour venir à bout de l\’équipe béninoise.
Si ce n\’est pas de la tricherie, comment une équipe où 06 joueurs sont testés positive du Covid-19, on annule le match, puis on le reprogramme le lendemain. Normalement, le match devrait se jouer comme ça, ou soit on le reporte de plusieurs jours, afin de vérifier si les joueurs atteint du Covid-19 n\’ont contaminé les autres de l\’effectif. Tout ce imbroglio, était une mise en scène pour déstabiliser l\’équipe du Bénin. Et ils ont parfaitement réussi le scénario en inscrivant l\’unique but de la partie sur un pénalty. Pourtant les écureuils du Bénin auraient eux aussi bénéficiés d\’un pénalty en fin de match où le gardien de but sierra-leonais a confondu la balle à l\’attaquant béninois.
En agissant ainsi, la Confédération africaine de football (CAF), que Motsepe dirige est en train d\’emprunter la gestion calamiteuse de son prédécesseur avec des favoritismes et de largesses. Cette CAF vient aussi de donner une belle leçon aux béninois, en leur disant, ce qui importe aujourd\’hui, ce n\’est pas le résultat, mais avoir des dirigeants influents qui peuvent par un coup de fils résoudre les équations.
Avec cette ruse, le football africain est loin de sortir de l\’ornière. Infantino et son Motsepe veulent encore plonger le continent africain dans les ténèbres pour plusieurs années de football.
Alain Kolawolé ALAFAI